Le comte de Labédoyère (xixe siècle), dont nous parle encore M. Firmin Maillard[352.1], était de même un bibliomane et bibliotaphe implacable. « Il avait inventé l’art de coiffer les livres, c’est-à-dire de les emprisonner dans un carton, qui ne laissait de visible que le dos ; il ne les prêtait jamais et ne les communiquait même pas, ce dont nous ne pouvons le blâmer…. »
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Si nos livres n’étaient que des objets de luxe, s’ils ne devaient servir que pour l’ornement et la montre, volontiers, si beaux, si merveilleux qu’ils fussent, nous suivrions les généreuses recommandations de M. Mouravit, et conclurions avec lui que le devoir de tout bibliophile est d’ouvrir libéralement à tous sa bibliothèque, de doubler et tripler
- Op. cit., p. 5. Sur le comte de Labédoyère, cf. supra, p. 226, n. 2. ↩